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8 décembre 2012

un texte qui parle d'amour...

Mon énergie étant actuellement tournée vers une Formation en Qi Gong, Art énergétique qui allie une gestuelle lente, une respiration fluide et le calme de l'esprit (en très raccourci !), l'inspiration est en gestation. Il y a quand même ce texte.

... "À faire pâlir tous les Marquis de Sade... À faire jurer tous les tonnerres de Dieu... À faire trembler les Murs de Jéricho..."

Michel Sardou, d'habitude, ce n'est pas trop ma tasse de thé, mais ce matin, c'est un peu différent car cette nuit, justement, j'ai rêvé à l'amour. L'amour quand ? L'amour quoi ? L'amour qui ? L'amour où ?

C'est ça... mon rêve disait : Où est l'amour ? Où ce cache t-il donc ce foutu, ou ce 'merveilleux amour, de l'aube clair jusqu'à la fin des jours' ? En tournant le bouton du transistor, j'ai entendu qu'il allait 'l'aimer comme personne ne l'a jamais aimée' ! Pour en parler avec tant d'assurance, il sait sûrement où se cache l'amour, ce veinard de Sardou !

Pendant que notre homme continuait à dire aux dieux sa rage... je me suis penchée à la fenêtre. Et si l'amour se nichait quelque part entre les branches des sapins, dans le tronc endormi du chèvrefeuille, au creux d'un rocher, dans une mare délaissée, ou bien accroché au mât d'un voilier ! Un amour nomade, à l'air libre. Des bouffées de vent à chaque 'inspir' m'iraient bien. J'ai continué à laisser divaguer mes pensées... où est l'amour, celui qu'on me porte, celui que je donne à l'autre ? Quel tournis, quel tourbillon... une valse à mille temps ce baiser que tu déposes sur mon front ensommeillé.

 'Oh mon amour, mon doux, mon merveilleux amour'... Des mots, encore des mots qui ont résonné, il y a un an, dans la pièce où chacun se penchait, des larmes plein les yeux, sur la boîte à partir de celui qui venait de tirer sa révérence à notre face hébétée. Depuis, sa chérie me parle de son absence insupportable, de son vide, de la perte du sens de sa vie, de son amour mort. Tu vois, me dit-elle, depuis plus d'un an, je joue à vivre, rien n'a plus vraiment d'importance. Courir, ne pas courir, fuir ou rester, manger, dormir. Il est là, je le transporte avec moi, mais il a emporté tous mes rêves. Je passe des jours sans lui, sans que sa chair ne luise plus. Je l'écoutais avec toute mon affection et le respect de sa douleur. J'aurais voulu lui dire que si elle était là à me raconter c'est que l'amour continuait à la porter. Si elle ouvrait grand ses yeux, ses bras, son cœur, elle le verrait partout l'amour de son amour. Mais quand sais-je exactement ? Funestes phrases à faire résonner la raison. Et si l'amour se logeait dans l'abandon de la peur, dans la sérénité à être, simplement.

J'ai eu, soudain, l'envie pressante de changer de station de radio. J'ai tourné le bouton à la recherche d'un autre programme jusqu'à ce qu'il n'y aie plus de grésillement, une onde sans parasite. Un autre air était diffusé, plus doux, cette fois. J'ai écouté tranquillement et j'ai retenu : 'Heureux les amants que nous sommes et qui demain, loin l'un de l'autre, s'aiment par dessus les hommes'.

Serai-je capable, un jour, de quitter la vallée inondable de l'amour pour escalader les aspérités des sommets où paix et amour ne font plus qu'un.

Sylviel.

                       

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