"Imparfaite" Elle s'est modelée ainsi!
« Imparfaite »
Une trame un contour une allure, une femme un amour la censure
Les doigts façonnent un trait puis l’autre, grands petits imparfaits
Ils modèlent sous l’habit de plis d’or une lumière faite d’éclats
Es-tu belle ? Parfois. Vis-tu bien ? Souvent.
Aimes-tu ? Toujours.
Quel âge est le tien ? Éternel.
Les mains manquent, absence de toucher mais le corps se réjouit
Se montre nu sans être vu, sous la patine il s’épanouit
S’arrime sans faire mine à la seconde qui meurt
Dans la poursuite des jours qui courent après le temps enfui.
Sylviel.
Sylviel.