12 février 2007
«En Partance»
Bercée par les cahots sans fin
D’un train en partance pour nulle part
Le paysage s’étend et se déploie
Vers cet autre départ, un ailleurs sans toi
Les heures s’écoulent et gomment les rancœurs
Dans cette fuite en avant
La campagne paraît belle ce matin-là
Les étendues herbeuses, les élancements des arbres
L’étirement de l’eau rêveuse, l’alignement des maisons sages
Tout ce défilé hors du temps où rien n’est plus figé
Pacifie le regard, calme les idées
Cette respiration à l’écart offre un don à l’unisson
L’impression d’une œuvre d’art.
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