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Sylviel
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4 mars 2015

La peinture, l'écriture sont des moyens d'expression inspirés d'émotions en tout genre...

Village 2Village Huile 81 cm x60 cm

Voici un texte qui parlent d'elles :

Cette nuit, j'aurais préféré faire l'amour et non la guerre avec mes émotions bousculées !

Il n'en a pas été ainsi, l'oreille tendue, j'ai écouté ce que la lune avait à me dire.

"Tes innombrables peurs, sans être que des leurres, t'enferment, te balancent comme un sauvage dans sa cage."

Dans ton esprit et dans ton corps in tranquille, elles se délectent encore et encore, font la fête, dansent, gesticulent au fond du creuset de ton esprit déconcerté. Comme sur une balancelle, elles roucoulent les belles.

            Souvent tu les haïs, parfois tu les aimes, pourquoi ne pas les admirer ? Au milieu de ce fatras, tu demeures consterné. A peine né, déjà tu t'apprêtes à la fuite. Quand arrive soudain la peur de manquer, c'est au fond de ton giron que tu te caches pour trouver un soupçon de paix. Bénédiction tu crois, illusion tu découvres ! Viens alors un autre couplet…

Encore bébé, replié dans les ailes du vent qui ne t'a jamais trompé, tu commences à respirer, c'est de courte durée. Te voilà à nouveau enfermé dans cet abri trop douillet pour être vrai ! Infiniment déçu, tu colères, tu tempêtes, tu fulmines comme un triste reclus. En grandissant te vient le goût de manipuler ces congénères qui n'en finissent pas de bouffer ton air.

            Stop ! Assez d'émotions, il est grand temps de les dompter, sur un bûcher, une à une, les regarder griller. Érigé sur ta Tour de Babel, tu vas désormais donner l'assaut aux belles demoiselles.

            Quel bonheur de les dominer ! Heureux comme un dieu, tu te redresses, tu tutoies même les cieux. Quelle adresse, c'est parfait ! Quand soudain boum, patatras, tu te retrouves en bas, le nez amoché. Tes émotions abasourdies ont pris un sacré gnon. Tu les consoles, les caresses, elles sont blessées les pauvres tenues si bien en laisse. Seules, elles se mettent à déverser leurs pleurs. La lune est toujours là qui te susurre tout bas :" Relâche, respire, vis ta vie, et voit comme la confiance te rassure aujourd'hui." Sylviel.

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Commentaires
F
C'est bien la pratique de l'acceptation des peurs, elle évite la paralysie, elle invite quand même à l'action, vivre quand même...
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